he's back for millenium

Le comté de Wolfenstein était une de ces contrée sauvage d'Allemagne où des petits nobles régnaient comme des patriarches.
C'était le cas en ces lieux ancestraux où la famille Von Wolfenstein régnait depuis l'époque romaine. Particulièrement depuis l'époque des Huns. Attila aurait dit au premier Wolfenstein en lui offrant ce domaine:
"guerrier, je suis fière de toi ... et cesse donc de te goinfrer des cadavres ennemis ! Déjà que tu te rassasiais des Eunuques à Constantinople de façon hellénique ! "
Depuis, ces terres boisées et montagneuses appartenaient à cette famille vampirique et guerrière. La paix fut retrouvé quand un mariage fut sceller avec le clan lycanthrope régnant de l'autre côté de la rivière, à l'époque de la peste noire.
Mais cette nuit là, la lune était pleine et l'on pouvait entendre le doux requiem du vent, les chœurs grégoriens des loups, les battements d'ailes des chauves souris.
Des phares de voiture chassèrent les ténèbres sur les sillons chargés d'eau, s'étant formés sur la route boueuse. Une subaru noire à vitesse constante se dirigeait vers un château antique, où toute les architecture se retrouvaient, du roman au gothique flamboyant sur les tours. Du mode renaissance sur le fronton de la porte au néo classique sur les murailles.
La voiture pénétra dans l'enceinte de la bâtisse et un garde en uniforme vert de gris vint ouvrir la portière. Il fit un salut hitlérien à son maitre qui lui répondit de la même façon.
Sur les murailles, les yeux des autres gardes devinrent rouge de joie. Un homme de grande taille, teint cireux et blond des cheveux descendit du perron rendre des comptes à son maitre. Il semblait être le majordome du comte.
Ce dernier, grand, cheveux noir et yeux bleus arborait un sourire satisfait mais une mine fatiguée.

"__ Votre voyage à Bâle c'est bien passé mein Err ? Demanda le majordome.

__ Jawohl Edgar ! Le dossier médical du Führer est définitivement caché dans les coffres fort de la ville, aucun journaliste ne pourra mettre la main dessus.

- Et pour millénium ? Se risqua le majordome.

Le comte regarda autour de lui, puis reprit:

_ Parlons de ça à l'intérieur voulez vous ? C'est plus sûr."

Les autres gardes reprirent leur activité de surveillance. Un homme de grande taille, couvé dans une grande vareuse de camouflage, un Mc43 fieldcap sur la tête, de grandes bottes de sept lieux aux pieds arriva, deux biches sur le dos.
Il demanda ce qui se passait.

"__ Le hautpsturmfuhrer Von Wolfenstein est revenu de Bâle. Le comte avait rendez vous avec le banquier Steiner ! Répondit un vampire en uniforme au garde chasse lycanthrope. a mon avis, on ne va pas tarder à partir mein Obersturmführer !

- vous a-t-il dit qu'il avait des nouvelles de Millénium et du Major, Sturmmann Bewel ? Demanda sarcastiquement le lieutenant.

- bah... nein mein Err...

- Alors fermez là et continuez de vous occupez des bégonias caporal ! "

Le garde chasse alla à l'intérieur du château voir le capitaine. On lui avait dit que le comte était en compagnie de Hewel, le majordome, ou plutôt le Leutnant Hewel, vampire de son état.

"- En effet Edgare ! A partir de maintenant, nous nous appellerons tous par nos grades, car la nouvelle que je vais vous apprendre va vous réjouir !

- Bien Mein Err.

- Steiner, notre banquier devait régler avec moi le transfert du dossier médical de Hitler, enfin le Fuhrer, mais j'ai vu sur son bureau des dossiers sur des transferts d'argent attitrés à un groupe: Millénium. Ce devait être quelque chose de secret vu qu'il n'y avait pas de faux nom !

- Jawohl mein Err.

- Je pose des questions à Steiner, mais il refuse de me répondre: secret bancaire suisse. Et dire que ce dernier nous a protégé durant tant d'années dans nos achats d'armes, et que là, il se retourne contre nous ! C'est une infamie que je me suis dit.

- Jawohl mein Err.

- Je ne cède pas et il consent à m'avouer que ce groupe tout à fait anodin d'après ses dires, à son siège social au Brésil, en Amérique du Sud. Je lui prend le dossier vu que c'est anodin, vous comprenez mon geste vu que vous me connaissez Leutnant ?

- Jawohl mein Err.

- Alors cessez de répéter "Jawohl mein Err" sinon je vous explose le crâne contre la cheminé !" Menaça le comte, ses yeux devenant rouge, son corps tremblant de rage. Son verre dans lequel il dégustait du sang explosa violemment, dispersant des morceaux de verres partout dans la pièce. L'un d'eux vint blesser la joue du leutnant, celle ci se régénéra.

"- donc comme je disais avant que l'on m'interrompe odieusement, j'ai vu qu'un transfert de Millénium avait eu lieu, tenez vous bien, en Rhénanie du nord westphalie, plus précisément, entre Rhin ou Koln, je ne sais plus.

- Oui, ce charmant petit village.

- Vous voyez ! Vous m'interrompez odieusement Leutnant ! Je devrais vous faire fusiller pour ça ! N'est ce pas Obersturmführer Ganz ? "Fit le comte en s'adressant au garde chasse lycanthrope qui venait d'arriver. Il fit le salut hitlérien et s'approcha. Le comte lui fit un briefing de la situation.

"- Vous êtes mes fidèles lieutenant, au milieu de notre groupe de Werewolf de vampires et de loups-garous ! Je veux que vous prépariez nos affaires, nous partons pour la Rhénanie rencontrer ces membres de Millénium ! Hé, si c'est un noble, sans doute puis-je le connaitre ? Ironisa le comte.

- Jawohl mein Err". Fit inconsciemment le garde chasse massif de taille. Les yeux du comte devinrent non seulement rouge, mais exorbités. Pris d''une rage folle, il empoigna le costaud garde chasse et l'envoya valser de l'autre côté de la pièce.

"__ Et la prochaine fois Lieutenant Ganz ! Ce sera tout un régiment prussien qui vous passera le dos de la lame d'une épée rouillée sur votre dos putride ! Comme à l'époque de Frédérick le Grand ! ... on part... SCHNELL !!!"

Les deux lieutenants se ruèrent sur le personnel et vociférèrent les ordres du comte. Les voitures sortirent de leur hangar et on les bourra de bagages et d'affaires. Toutes noires, elles se rangèrent dans la cour. Les gardes et les domestiques se mirent en rang, en uniforme de camouflage des werewolfs. On donna l'ordre de monter dans les véhicules et en quelques secondes, il n'y avait plus que dix hommes dirigés par un sergent pour surveiller le domaine, le reste se trouvait dans les subaru.
Dans ce cortège funèbre, le comte, vêtu de son uniforme de la seconde guerre mondiale, les insignes de hauptsturmfuhrer-S.S sur les épaulettes, était assit dans la voiture centrale.
Le convois, feux allumés, roula dans la forêt, sombre et lugubre. Il obliqua vers le nord, à Nuremberg, et il se dirigea vers Franckfurt am Main. Les parfums du Main firent frissonner les narines du comte et la nostalgie et l'amertume s'empara des membres de la compagnie de l'Ombre pour se transformer en liesse devant les jeunes allemandes.
Les lumières de la ville s'éloignèrent et le convois se retrouva sur une route déserte de la vieille Allemagne Rhénane. On avait l'impression de remonter le temps.
Plus tard, un château se profila à l'horizon, sous la lune et derrière les sapins.

"- Rhin... souffla le Capitaine Von Wolfenstein. Il se souvenait de cet endroit. Il y a bien longtemps..." Comme d'ailleurs, tout les endroits d'Allemagne. On dit même qu'il va coucher au château de la reine Louise de Prusse... où dans le lit de celle-ci, mais ceci est une autre histoire, la tsarine Catherine nous le confirmera !
Alors que l'aurore approchait, il ordonna à ses hommes de s'immobiliser. N'étant pas bien sûr sur son coup de poker, et intimidé par l'air terrible du château, il posta ses hommes sur les différends axes stratégiques du village. Pour sa part, il décida lui même de monté la route montante et plongeant dans la forêt menant au château et d'aller quérir le maitre des lieux.
Prenant avec lui une section dirigé par le lieutenant Ganz, la seule section mixant lycanthropes et vampires, il montait dans sa tête sa mise en scène.
Le lieutenant Ganz soupira, il devait se taper le caporal Bewel. Cet imbécile même pas capable de mordre correctement dans un coup était vraiment bon à ne s'occuper que des tulipes.
Le comte observait la route, ses narines reniflaient des auras magiques et surnaturels. Il avait raison.

[HRP , voili voilou mon introduction ! J'espère que je l'ai faite correctement, sinon, je peux tourjours éditer ou la revoir ! ^^ HRP]

[HRP] Punaise Nara, on a récupéré un écrivain de première et un perso qui va roxxer. Et comment ça je poste pas dans ma section?

[HSrp]Bah, on a l'habitude, ma grande XD
Les commentaires Hors RP ne sont pas interdit apès tout

Axel, t'as tellement épaté notre dico à pattes, qu'elle n'a pas vue tes quelques fautes par ci par là XD
Moi aussi ta prose m'épate ^^ Bien joué! J'essaie de répondre dans l'après-midi.[/HSrp]

[HRP] Yes, bien joué, je suis charmée ! J'ai hâte de jouer avec toi !^^[/HRP]

[HSrp]Bon, j'abuse de mon statut d'administratrice pour vous imposer une contrainte, à Reval et Axel. En effet, après analyse, vous avez une histoire des plus similaires, voire un peu trop. Etant impossible que deux nobles lycans, tous deux de familles dont l'ancienneté remonte à l'Antiquité ne peuvent pas se connaître, faites comme si vous vous connaissez depuis longtemps (mais Axel a commencé dans ce sens, donc… ) Je vous impose une rivalité : Libre à vous d'imaginer comment. [/HSrp]

[HSrp2]La situation imposait que j'utilise vos persos plus que le miens. J'en profite pour introduire la contrainte ^^ [/HSrp]

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Le petit groupe avait pris la direction de la sortie, dans la voiture de Reval. Les deux aristocrates s'étaient installés à l'arrière du véhicule, Nebel était à l'avant, de nouveau plongée dans sa lecture.
Le véhicule s'apprêtait à passer la grille de la propriété quand elle se retrouva nez à nez avec un aréopage de Subarus d'un noir luisant. Helka fut surprise d'un tel déploiement.

"- Attendez-vous un diplomate ?
- Sûrement pas. Mais je reconnais bien là, un très vieil ami.
- Un très vieil ami ?
- Oui, quoique de quelques siècles seulement ^^
- Mais bien sûr… "

Les voitures s'étaient toutes arrêtées, au milieu du portail pour celle de Reval, coupant toute possibilité de pénétration sur son territoire. Un officier en uniforme SS sorti d'une voiture sur la droite, pour se précipiter sur la voiture centrale, et ouvrir la porte à son passager.
"- Lui et le protocole…" marmonna Reval.
De la voiture centrale, sorti un homme de large carrure. Enfin, Helka ressentit plutôt la présence d'un loup-garou d'un certain âge. Quoique physiquement elle avait plutôt affaire à un jeune homme athlétique aux cheveux noirs et aux yeux d'un bleu très clair. Sa prestance démontrait une bonne éducation, et son uniforme un certain statut.
Reval était lui aussi sorti de la voiture, il tendit le bras pour aider sa collègue à s'extraire du véhicule. Elle jeta un regard à Nebel lui recommandant de rester pour l'instant à l'intérieur.

"- Reval, mon ami, je vous trouve là en bien charmante compagnie.
- Et toi toujours aussi peu de personnel féminin.
- Elles supportent rarement une discipline de fer.
- Admettons. Et puis-je savoir la raison de ton arrivée en force sur MON territoire ?
- Allons allons…. Nous somme dorénavant collègues, je venais donc me présenter à ma convocation.
- Tu te mets sous mes ordres, plaisant. Mais je ne me souviens pas de t'avoir accordé l'autorisation de planter tes pattes chez moi ces trois derniers siècles.
- Pas sous les tiens. Je fais partie de Millenium comme toi. Et je pensais qu'en bon ami, tu m'aurais introduit.
- Dis-moi, pourquoi tu ne vas pas directement au QG ?
- Parce que je ne sais pas où c'est.
- Mais tu as su que j'étais de Millenium. Un souci dans ton système d'information ?
- Disons qu'il ne traite pas du même type d'information.
- A la bonne heure."

Helka sentit à la discussion les marques d'une profonde amitié typique des jeunes coqs rivaux jusqu'au bout des griffes. Elle s'invita à l'échange verbal.

"- Reval, cette personne dit rejoindre Millenium, puis-je être présentée ?
- en effet je manque à tous mes devoirs. Axel, voici Helka Von Hohenheim. Un membre éminent de Millenium. Voici Axel Von Wolfenstein, vieille connaissance Bavaroise.
- La grande historienne et scientifique Von Hohenheim, à quoi nous et notre Führer devons tant ?
- N'exagérons rien, je n'ai fait qu'apporter au parti mes humbles connaissances.
- Notre Führer vous a pourtant maintes fois citée en exemple, de son vivant.
- Je n'en méritais pas tant."
En fait, Helka n'a jamais en le moindre intérêt pour la flagornerie ou toute autre forme de mise en valeur. Ses travaux sur l'image du parti n'était à ses yeux qu'une tâche parmi d'autres. En fait si on pouvait l'oublier…
"- Et vous faites maintenant parti de Millenium.
- En effet, je désire m'y rendre au plus tôt avec mes hommes, dit-il en montrant l'ensemble de ses voitures d'un geste large.
- Je vois. Reval, je crains que je doive vous laisser là. Je vous propose de continuer votre tâche et de me contacter quand tout sera prêt. J'en profite pour amener la jeune Nebel avec moi. Nous avons à discuter toutes deux.
- Ainsi soit-il. Axel, tu prends soin de ces deux personnes.
- Mais bien sûr ^^ au fait c'est quoi ta tâche ?
- T'occupes!"

La discussion s'arrêta là, sans autre forme de procès. Au manque flagrant de réaction d'Axel, Helka conclut que le ton de l'échange était des plus ordinaires. Elle se tourna vers Nebel et lui fit signe de sortir. La jeune fille sortit en prenant le gros sac où elle avait fourré ses livres, non sans afficher une certaine désapprobation sur le changement de situation.
Les deux femmes furent invitées à se joindre à Axel dans sa Subaru.

[HRP] Wouha, géniale ! Je vais essayer de prendre la suite, à moi que Nebel veuille s'y frotter ? Sinon, le comte est plus un vampire _ aux tendances d'ogre, c'est vrai_ même si il a des caractéristiques canines [HRP]

[HRP] J'ai un petit truc de prévu, je commence à bosser dessus. Si tu veux, on en parle !^^

[HRP] Ok ! ^^ j'attends tes propositions [HRP]

J'ai l'impression que je me fait avoir ...
Nebel, qui avait seulement réussit à se détendre et à accorder un semblant de confiance à ses hôtes, était dérangée par l'arrivée soudaine de cet individu en uniforme SS.
Non pas que la croix gammée ou le nazisme la dérangea, mais c'était l'homme en lui-même qui la gênait. Lui ... ainsi que toute la bande qui l'accompagnait.
Il dégageait quelque chose de violent et de froid, une sensation profondément inhumaine ... à l'instar de Reval et Helka.
Nebel revint sur la défensive et fronça les sourcils lorsque Helka lui fit signe de la rejoindre.
Rabaissant juste assez son chapeau pour dissimuler son regard aux autres, elle empoigna le sac bourré de livres et de documents qu'elle avait emprunté à son hôte aux cheveux blancs et descendit de la voiture.
La jeune femme prit l'air froid et neutre qu'elle empruntait habituellement pour exprimer aux gens son mépris profond et s'avança vers le petit groupe.
"Qui est donc cette jeune personne ?" demanda l'homme en uniforme.
Sa voix était sombre et terrible, et Nebel eut toutes les peines du monde à réprimer le léger frisson instinctif qu'elle lui inspirait.
"- Une future recrue sans doute, dit Reval. Axel, je te présente Nebel Gespenst. Nebel, je vous présente le comte Von Wolfenstein, une ancienne connaissance.
- Enchanté, dit Axel, pas tout à fait convaincant."
Pour toute réponse, Nebel hocha légèrement la tête.
Non, définitivement, cet homme aux yeux bleus ne lui plaisait pas.
Le comte se tourna vers elle et Helka.
"- Et bien mesdames, puis-je me permettre de vous solliciter en tant que guides tandis que Reval termine ses affaires ?
- Bien sur comte, avec grand plaisir ! répondit Helka. Nous sommes heureux de vous accueillir - ou plutôt, de vous retrouver à Millenium !"
Encore ce Millenium. Nebel ne savait rien de ce groupe et celait l'irritait au plus haut point. De plus, Reval l'avait mentionnée comme une "future recrue".
Elle, à la botte de quelqu'un ?
Elle, qui avait passé ces huit dernières années dans les rues, ne comptant que sur elle et n'obéissant qu'à elle ?
Cela ne fit que renforcer l'appréhension et l'aversion qu'elle ressentait.
Ainsi, alors qu'ils n'avaient pas atteint l'imposante Subaru noire, Nebel stoppa sa marche et attendit que l'un des deux nobles le remarque.
Cela ne fut pas long ; Helka se retourna, étonnée.
"Nebel ? Quelque chose ne va pas ?"
La jeune femme soupira, l'air navrée.
"Et bien, cela va peut-être vous paraître étrange, mais suivre ainsi deux inconnus parfaits conversant d'un groupe dont je ne sais rien et dans lequel ils souhaitent m'intégrer ne me plait que très peu."
Helka parut soudain vexée. Axel, quant à lui, semblait incrédule.
"- Comment ? Vous ne connaissez pas Millenium ? Pourtant, Reval ...
- Reval Von Krusenstern n'est entré dans ma vie que depuis trois heures environ, au même titre que dame Hohenheim. Aussi, lorsque le nom de Millenium a été cité, j'ai demandé à dame Hohenheim des renseignements qu'elle a promit de me fournir dès que nous serions plus au calme. Mais maintenant, et bien que cela puisse passer pour un caprice, je ne souhaite pas vous suivre tant que vous ne m'aurez pas expliqué ce qu'est Millenium et en quoi cela me concerne."
Son regard rouge flamboyait sous l'ombre de son chapeau. Elle avait parlé d'un ton absolument calme, mais sa voix avait prit une légère teinte menaçante.
Axel et Helka se regardèrent, ne sachant pas trop comment réagir face à cette jeune femme décidée à ne pas bouger tant qu'elle n'aurait pas eut ce qu'elle voulait.
Un des hommes du comte, voyant les ennuis et le retard générés, s'avança vers Nebel, bien décidé à la mettre de force dans la voiture ... quitte à la soulever du sol.
Le voyant s'avancer, Nebel déclara aussi sec :
"Le dernier homme à avoir voulut me toucher a couché à la morgue la nuit même."
L'homme s'arrêta, sourit mais un regard très noir de son maître le força à faire marche arrière, tête rentrée dans les épaules.
Nebel, se doutant qu'elle était allée un peu loin, pris un air désolé.
"Je ne cherche que quelques réponses à mes questions. Et si ce Millenium est si important, peut-être le fait d'y être intégrée ne me dérangera-t-il pas plus que cela ..."
Helka sembla se détendre et Axel sourit, les yeux brillants, prêt à se lancer dans des explications qui, Nebel le savait, ne lui laisserait surement que très peu de choix.


[HRP] Donc, une suite pas très bonne, aussi bien niveau écriture que niveau 'je fais bouger les choses', mais je ne sais pas encore comment la situation va évoluer, donc pour l'instant, je laisse les membres de Millenium se ballader avec Nebel jusqu'à ce qu'elle intègre vraiment le truc. Après, on verra bien ^^[HRP]

Helka s'avança lentement, pour s'arrêter devant Nebel.
Elle la regardait longuement. Il est vrai qu'ils n'avaient guère expliqué qui ils étaient à cette jeune fille. Autour d'elle les autres s'étaient figés. Reval la regardait, ou plutôt l'intérrogeait du regard pour savoir quoi faire. Axel était perplexe, et ses hommes attendaient visiblement ses ordres.
Elle exquissa un petit sourire.

"- Millenium est un groupe composé de vampires et loups garous, créé pendant la Seconde Guerre Mondiale par l'armée allemande, à l'initiative d'Adolph Hitler. Le projet initial était de fournir une armée immortelle et inépuisable qui constiturait la force de frappe de l'Etat, laissant en paix la population qui pouvait donc jouir de leur vie tranquillement. Cela garantissait aussi la victoire au pays. Seulement, nous n'étions guère le premier peuple à percevoir l'intérêt militaire que constituait ce genre de créatures. Nous fûment à l'époque stoppés par la Grande Bretagne par sa propre force de frappe, bien plus expérimentée, alors que nos propres forces n'étaient que trop "récentes". Ils nous a fallu un demi-siècle pour reconstituer cette force et élaborer l'armée tant désirée de notre Fürher. Notre projet actuel est de mener à bien ses ambitions, même s'il n'est plus là pour en voir l'aboutissement."

Nebel la regardait fixement. Son regard inquiet traduisait un certain septicisme, tout à fait compréhenssible.

"- Notre activité ne consiste pas seulement à former une armée. Il faut lui offrir les moyens d'évoluer et de progresser. De plus les morts vivants, en terme générique, possèdent aussi leurs inconvénients. C'est pourquoi nous avons un puissant centre de documentation et d'archives, doublé d'un centre de recherche et développement, auquel j'appartiens, qui a pour but de combler les carences de chacune des races voire en créer de nouvelles. Il est évident que nous possédons une foule de documents sur les sujets de votre recherche."

Se faisant, elle se pencha pour plonger sa main dans sa botte, par la fente de sa jupe longue. Elle en sortit ses longues mais redoutables aiguilles.

"- Bien évidemment, ces informations sont des plus confidentielles. Et il me troublerait que cela s'évapore dans la nature. Vous comprendrez donc que votre santé dépend fortement de votre disposition à nous joindre. Ce n'est pas vous forcer la main. Mais d'assumer votre décision."

Piégée.
C'est le premier mot qui lui vint à l'esprit lorsque Nebel eut assimilé tout ce qui venait de lui être révélé. Mais elle n'arrivait pas à se faire à l'idée que tout ceux qui l'entouraient étaient en réalité des créatures de la nuit plus ou moins affamées de sang. Et pourtant.
Nebel décidé d'en avoir le coeur net. Posant un instant le regard sur les aiguilles brandies par Helka, elle dit d'un ton simple :
"Vous dîtes que vous êtes un groupe constitué de loups-garous et de vampires ..."
Helka aquiesca.
"... Prouvez-le moi." dit Nebel.
Apparement, certains hommes d'Axel s'atendaient à la question et suppliaient leur chef du regard. Celui-ci se retint à grand peine de leur envoyer la voiture au visage.
Reval soupira, puis rit doucement.
"- Vous n'êtes pas du genre à vous fier facilement aux gens, n'est-ce pas ?
- Absolument pas." répondit Nebel en lui rendant un léger sourire en coin.
Reval hocha la tête en signe d'approbation.
"Très bien, puisque vous insistez ..."
Et sous les yeux de Nebel, il se changea en un immense loup blanc et se dressa sur ses pattes arrières, révélant la part d'humanité qui subsistait malgré sa transformation.
La jeune femme ne put retenir un légéer mouvement de recul devant une telle créature.
Helka s'avança vers Reval, l'air gênée.
"Rassurez-moi Reval ... vous avez pensé à prendre des vêtements de rechange en cas de transformation imprévue, n'est-ce pas ?"
Le loup-garou se frappa violemment le front du poing, avant de se jetter dans sa fourgonette. Quelques secondes plus tard, on entendait toutes les insultes possibles et imaginables sortir de la bouche de Reval.
Nebel sourit légèrement.
"Vous avez l'air de bien vous amuser, apparemment."
Helka haussa les épaules et Nebel constata qu'elle avait toujours ses aiguilles à la main.
"- Et quant à vous Helka, vous êtes ...
- Vampire. Et une vraie, pas une préfabriquée." dit-elle avec dégoût.
Nebel haussa les sourcils.
"- On fabrique des vampires artificiels à Millenium ?
- Bien sûr, c'est même la spécialité de la maison." répondit Helka.
Nebel ne chercha pas à cacher son étonnement. Elle promena son regard sur l'assemblée qui l'entourait et guettait sa réponse. Elle se doutait que, si elle refusait de rejoindre leurs rangs, ces créatures de la nuit se jetteraient sur elle et la massacreraient sans retenue. Et elle n'avait pas envie de mourir aujourd'hui.
Par ailleur, Helka avait fait mention d'un service de documentation apparement très bien fournit, dans lequel elle trouverait sans doutes tout, voire plus que ce dont elle avait besoin pour terminer ses recherches et en entamer d'autres. Après tout, le feu n'est pas le seul élément intéressant.
Le fait de perdre la liberté dont elle avait profité jusqu'à présent la dérangeait un peu. Mais elle saurait en faire abstraction.
Elle n'avait, après tout, plus tellement le choix.
"Et bien, dit-elle en retirant son chapeau et en passant sa main dans ses longs cheveux blancs, je crois bien qu'une telle offre ne se refuse pas."
Helka lui adressa un sourire signifiant qu'elle avait sûrement fait une bonne affaire et rangea ses aiguilles dans sa botte.
"Mais je refuse que vous me transformiez en loup-garou ou en vampire, et ce de quelque manière que ce soit !"
Quelques murmures fusèrent de part et d'autre dans l'assemblée. Helka parut gênée.
"- Nous sommes un groupe qui affectionne particulièrement les premières lignes. J'ai bien peur que si vous restez humaine, votre espérance de vie soit considérablement raccourcie.
- J'ai côtoyé la mort assez longtemps pour savoir quand je fonce vers le suiçide. Et croyez-moi, quoi que je fasse maintenant, l'issue est plus ou moins la même : il n'y a que le sursis qui change."
Helka lui sourit et lui tendit la main.
"Alors dans ce cas, bienvenue à Millenium !"
Nebel lui serra la main et put alors apercevoir plus nettement les crocs et les yeux rougeoyants de l'aristocrate.
Derrière elles, Axel s'impatientait.
"Si les formalités sont terminées, pouvons-nous enfin monter dans cette satanée voiture et partir d'ici ?"
Nebel vissa son chapeau sur son crâne, sans toutefois prendre la peine de remonter ses cheveux. Ramassant son énorme sac de livre, elle prit place avec Helka et Axel dans l'imposante voiture noire et ils partirent hors du domaine de Reval.

Après que le bruit des voitures se soit évanouit, Reval se pencha hors de la camionette.
"Bernöltze ... ils sont bien tous partis ?"
Le disgracieux conducteur aquiesca en grognant.
"Alors va me chercher des vêtements dans mon armoire ...."

Ils étaient à présent dans la voiture du comte qui roulait. Mais Nebel était toujours intriguée par le come et voulait en savoir plus.
"__ Dites monsieur le comte... commença Nebel... comment avez vous rejoint millénium ?

__ Ach, cette une bien longue histoire chère Jungfrau ! Même Dame Hohenheim n'en connait pas tout les secrets !

__ Je suis tout ouïe. Répondit la Jungfrau qui était bien décidée à en apprendre plus sur millénium et ce comte. Sinon, elle ne le laisserait pas prendre son menton entres ses doigts glacés.

__ Très bien ! Je vais vous conter cette fresque épique. C'était peu après 1934. Un petit homme grassouillet était venu m'importuner dans mon château. Blond avec des lunettes, c'était un S.S qui dégageait un aura putride. Faisant parti des caïds de l'administration de la région, il était donc venu me demander... ma complicité en quelque sorte. Et puis, il voulait que mon domaine serve à la S.S ! Quel impudent ! Séduit je dois l'avouer, j'ai rejoins la Waffen SS en vue de la grande guerre que les national-socialistes préparaient, suivant le réarmement de l' Allemagne, soit en 1935.
J'ai ainsi fait mon petit bonhomme de chemin dans les traces du major, me vantant de mon statut de vampire, ce qui l'intriguait. Je rencontra le Dok, un bien sombre personnage qui m'a toujours inspiré de la peur je dois bien le dire ! D'ailleurs je n'ai jamais compris sa manie de vouloir mettre des puces sur tout le monde !

__ hum...

__ Oui excusez moi. Donc la guerre se déclara et je revis une vieille connaissance: le capitaine Hans Gunsch que je n'avais pas revu depuis la bataille de Tanneberg en 1914 ! C'était un grand plaisir de converser avec lui !

__ C'est de l'ironie ? Demanda Hleka, très sérieuse.

__ Nein ! C'est juste que c'est un grand incompris ! Le souffle du vent est parfois le meilleur des orateurs. Fit le comte, pensif, en fumant un cigare de la Havanne.

__ ... vous êtes un piètre poète, encore aujourd'hui.

__ C'est de votre faute Madame ! Vous m'avez interrompu !

__ comment ?! Hoqueta de rage Helka, sous le regard interloqué de Nebel.

__ Donc, comme je disais avant que l'on m'interrompe odieusement... fit le comte,détendu, devant une Helka rouge. ... je fis le tour des connaissances du Major, ainsi de fil en aiguille, je rencontrais notre Fuhrer au Berghof à Berchtesgaden. Ce fut une rencontre intéressante, je m'y suis vanté de ma condition de vampire ce qui a intéressé le führer. C'est durant ce merveilleux après-midi que j'ai rencontré un vampire centenaire complètement timbré sadique, aux cheveux blancs et à la mèche noir ! Intégre mais fourbe ! Le contraire de ce bon vieux Reval.

__ je crois que vous voulez parler d'un certain Monatha... hum, comment vous dire... je crains d'avance de vous annoncer monsieur le comte, que cette énergumène ce trouve être un des plus proche collaborateur du Major... il est avec nous. Fit Helka, dégouté et honteuse.

__ WAS ? Ce vieux fou est là bas ? Le comte éclata de rire, d'un rire bon enfant et à la fois diabolique, un rire d'orgie, un rire de prédateur, d'ogre, de goinfre, de profiteur, un rire humain et débridé. Gut ! Sehr gut ! Je ne serais pas très dépaysé ! Oh oh ! Quand j'y repense.

__ A quoi ? Demanda Nebel, en tout innocence.

__ et bien vous lui demanderez quand nous y serons jeune fille ! Bon, comme je disais, c'est là bas que l'idée d'une armée de vampire a germé. Le führer dans son inconscience m'a demandé d'aller voir mes semblable pour créer une armée de vampire. Je me suis séparé du Major à ce moment là ! Ce n'était pas facile car la société vampire de l'époque se méfiait des humains et vivait recluse... je peux même dire qu'elle méprisait le III ème reich ! La plus part n'aimaient pas les nazis... ils étaient même prêt à pactiser avec l'immonde Hellsing ! Fit le comte, éclatant son verre entre les mains ! Je pris donc mes meilleurs éléments qui sont avec moi actuellement et nous nous sommes lancés dans un grand massacre à travers l'Allemagne. Le major avait comprit lui, et il s'était lancé dans ses premières recherche sur les vampires artificiels ! Moi je me débarrassais des futurs ennemis du Reich... et j'enlevais ceux qui pouvaient être récupérés pour notre légion ! Il y eut la même chose du côté des lycans... j'avais envoyé le lieutenant Ganz qui conduit le véhicule dans lequel nous nous trouvons, faire une battue de cette espèce rare qui vivait en meute sauvage ! Ne voulant se rendre, ces sales bestioles nous ont resistés ! Vous vous rendez compte de leur toupet petite fraulein ? "fit le conte, les yeux exorbités, vivant son récit. Nebel était choquée, ébettée, charmée... elle ne savait quoi penser. Helka se remémorait des souvenirs. Le comte se calme et se rassit plus confortablement sur la banquette.

"__ Nous les avons donc impitoyablement massacrés ! Mais rien que pour cette chasse au vampire, je vais vous raconter une anecdote. Cela se passa en 1943, à l'est. J'avais réquisitionné sous mon commandement une petite compagnie de waffen-ss tout à fait humains et normaux pour faire des patrouille autour de nos lieux de chasses, à nous, la légion 666 ! Hélas, je compris bien vite mon erreur. Car dans un orphelinat un monstre dormait. Les waffen-ss que j'avais envoyé se firent massacrer un par un. Toutes les vagues successives envoyées étaient taillées en pièce par une chose immonde. J'ai même dû abandonner mes hommes pour voir ce qu'il se passait dans cet orphelinat désaffecté ! Après avoir envoyé les trois quarts de la compagnie, j'y suis moi même allé: mes hommes étaient tétanisés par la peur produite par le son du sang giclant et les cris de douleur. Les hommes de la légion 666 étaient très occupés: j'y suis donc allé. Ce que je vis m'amusa et me choqua. Des corps mutilés et tranchés par une fine lame je dois dire. Le sol était recouvert par une marre de sang rougeâtre et noirâtre ! J'entendais dans l'air des vers d'une pièce de théâtre soufflés... je ne sais plus le titre, "Hamlet", Hernani" je ne sais plus. C'était un soufflement glaçant, des susurrement morbides, des marmonnements flippant ! Et dans les ténèbres je vis un petit éclair né de la lumière réfléchissant sur une lame brillante et pure. Ma tête fut coupée !

__ ... et vous êtes toujours là ?

__ Oui petite Jungfrau ! Mes yeux mi-clos, je pu voir le visage de mon adversaire: un gosse, petit blond. Le visage fermé et impassible, les expressions figés dans la haine et l'insensibilité déconcertante ! C'est moi qui lui fit découvrir la stuppeur en me relevant, et en " recollant " ma tête sur mes épaules. Je vois encore sa bouche béa et ses yeux sortirent des ses orbites. Je pu y voir toute la haine qu'il avait contre les vampires. Je pu y voir toute son éducation religieuse, au bord du fanatisme ! J'ai pu y voir les responsables de la mort de mes parents et de mon frère jumeau lycan ! J'ai pu voir en cet enfant de 15 ans à peine, tout ce que je détestais. J'avais beau lui tirer dessus, rien ! Quedal ! Il évitait les balles à une vitesse hallucinante et si jamais l'une le touchait, il se régénérait. Je me fit une entaille et j'ai pu voir la folie dans ses yeux. Aucun vampire de classe basse ne peut résister aux essences et au gout du sang des vampire de sang pure, c'est bien connu ! Quelle joie de le manipuler chères Fraulein.
Pourtant rien, il gardait la tête froide ! Et c'est là que je vis assis sur la lame d'une rapière, un gentilhomme d'un autre temps, aux traits d' elfe, à l'allure d'un rapace enguirlandé, à l'aura d'un vampire de ma trempe. Je vis dans son regard fourbe qu'il avait participé au massacre de mes camarades. Et c'est grâce à l'aura magique qu'il diffusait que le gosse ne se transformait pas en bête manipulable par gout du sang. Il ricana, arborant un sourire sardonique aux lèvre. Sans doute ne savait-il pas à qu'il avait affaire à un comte de ma trempe, un vampire de ma caste cet imbécile, et moi non plus. Il avait une rapière et l'agilité d'un elfe, moi je n'avais entre les mains qu'un pauvre " bâton de feu" et mon couteau court de S.S.

__ quel Combat épique cela à dû être ! Fit Helka, ravie.

__ En effet, de plus le gosse n'est pas intervenu ! Le vampire se jeta sur moi, la lame la première que j'évitai de justesse. Il réattaqua ensuite mais je ne pu contrer ce coup, et il me blessa à l'épaule. Croyant en finir, il tenta le coup de grâce. Je lui répondis par un coup de poing: un uppercut je crois. Sa langue fut coupée et ses dents endommagées. Il crachait du sang et j'en profita pour lui enfoncé mon couteau SS dans l'estomac. Il répondit en enfonçant ses griffes dans mon côté gauche du torse. Limite du cœur ! De plus, nous étions tout les deux coincés ! Bloqué ! J'avais coincé mon couteau entre ses côtes, lui pareil avec ses griffes. Ce fut l'expérience qui fit la différence.
Alors qu'il tentait de m'ouvrir la poitrine en faisant tourner ses mains, je lui bloqua ses petites mimines. Le restes et sanglant. Je lui fit mon attaque spéciale ogre en chaleur.

__ C'est quoi ? demanda Nebel, curieuse. La mâchoire du comte se déforma, sa gueule tout entière s'agrandit, ses dents doublèrent de longueur et devinrent plus tranchantes, ses griffes aussi. Son visage était plus marqué et déformé par la jouissance et la rage, ses yeux étaient rouges. Il beugla, hurla un rugissement effroyable, laissant s'envoler des glaviots et des gouttelettes putrides et innommables. Puis il redevint normal.

__ C'est ça. dit-il en tendant un mouchoir un la jeune fille. Je lui dévora la moitié du corps ainsi, bien sûr j'ai recraché ses cheveux blonds après. J'étais devenu plus fort après avoir aspiré mon ennemi. Le gosse était toujours impassible, mais je sentais des petits frémissements à faire exciter un régiment de werewolf ! Mes habits étaient froissés et tâchés de sang, alors je m'en suis un peu débarrassé ! Sauf le bas bien entendu, je suis de bon ton. Il faut dire que le combat avait mit en lambeau ma chemise et encore plus ma vareuse. C'est là que je vis que le gamin était aveugle. Le pauvre, il n'aura pas eu la chance de voir ma musculature et mes griffes !

__ un peu narcissique ! souffla Nebel à Helka

__ je ne vous le fais pas dire .

__ Je ne me souviens pas vraiment de ce qui s'est passé à ce moment là ! Tout ce que je sais c'est que sa lame se brisa contre mes griffes et qu'il tomba à terre ! Après, je ne sais pas ce que j'ai fait de son cadavre, ni de lui d'ailleurs !

__ Vous ne l'avez pas...

__ Grand ciel non ! Ce genre de déviance pathologique ne sont pas de mon domaine ! Ma devise c'est jamais en dessus de 16 ans !

__ Hein ?! S'offusqua Helka.

__ Non je rigole, je n'étais pas d'humeur ce soir là ! Donc je l'ai tué ! Ah quand j' y repense, quelle joie exquise de me voir enfoncé mon couteau dans ses tripes encore et encore; alors qu'il était crevé depuis longtemps déjà ! Cela me chamboule le coeur ! J'ai encore son image dans ma tête... " Soudain, le bras du comte se déforma, du sang en sorti et une forme inhumaine aux cheveux blonds en sortit, il avait les traits juvéniles d'un jeune garçon, des traits déformés par la terreur.

" __ Au secoure ! Disait-il, il est fou ! Libérez moi ! Libérez moi ! Si vous saviez qui est ce détraqué ! Il est pas net ! Au secoure ! Ma dignité, ma vie ! au secoure !! " Ce furent d'autres âmes qui apparurent, l'intérieur de la voiture était devenu rouge sombre et l'atmosphère irrespirable. C'était horrible.
Un violent coup de poing renvoya tout ce beau monde à l'intérieur du corps du comte qui avait l'air éprouvé.

"__ Oh, excusez moi ! L'émotion ! Tout ses évènements ! Donc la suite hein, après, ma légion fut dissoute pour incompétence: plus de massacre que de recrutement, quoique je suis sûr d'avoir éliminé plein d'opposant comme se sale gosse ! Dit-il d'un ton profondément sadique et malsain, horrible et démoniaque. Et c'est là que j'ai rejoins millénium et que j'ai revu le Major, la fine équipe. Et par cette nuit d'hiver 1944, tout changea ! Alors que nous étions sur le point de réussir, un espion british de chez Hellsing est arrivé tambour battant ! Ce sale mioche ! J'aurais pu lui réserver le même sort qu'à l'autre aveugle, mais j'étais occupé ! Ce fut le capitaine qui s'en est occupé, moi je devais superviser les transferts de l'organisation hors de Varsovie. Et alors que les derniers préparatifs étaient finis, le sale mioche et son comparse habillé comme une poupée sont arrivés, Alucard et Walter je sais plus quoi ! Quel combat épique mes amis. Au début, ils ne sentaient pas que j'étais un vampire plus puissant qu'eux... un peu moins qu'Alucard, mais ça n'a jamais été prouvé ! Ils me croyaient mort, mais grave erreur. J'ai fait mon attaque d'ogre en rut à Alucard, mais j'ai mal digérer et je l'ai vomis. Quant à l'autre, il a essayé de me transformé en saucisson avec ses fils de tricoteur ! J'ai pu lui enfoncer mon pain dans sa face de rat en l'attirant vers moi, avec ses fils ! Mais après, j'ai dû fuir... l'appel du devoir.

__ Dites plutôt que vous avez fuit devant leur... puissance ? Fit Helka, moqueuse et perspicace.

__ C'est vous qui le dites. Ensuite Je suis retourné dans ma Bavière natale car j'avais cru comprendre que l'ennemi approchait de mon domaine. Je l'ai fait sur un coup de sang, comme ça, à la barbe du major. Quand je suis arrivé chez moi, mon village était détruit, mon château en fumé... et foulé par ces porcs d'amerlock et quelques français. Et dans la crypte du château... ma femme... mes filles... mon fils ! Un pieu dans le coeur, hémorragie, décapités, démembrés, que sais-je ! Fit le comte, éprouvé au bord des larmes. Ils étaient mort ! Son verre éclata. Alors je me suis vengé sur les occupants, l'ennemi ! J'ai pris plaisir à entendre la voix fluette des français, sous mes coups ! Quelle joie de voir les américains fuir comme des lapins, et de les descendre. Après J'ai tenté de retrouvé le Major... mais plus rien, vous étiez tous partit !
J'ai erré tout ce temps à votre recherche ! Mais maintenant que je vous ai retrouvé et je n'ai pas l'intention de vous lâcher ! C'est une telle joie de vous revoir Dame Von Hohenheim, et je suis tellement heureux d'être votre collègue chère Jungfrau Gespenst ! J'espère que je ne vous ai pas trop ennuyé avec mon histoire ?

_ Oh non ! Palpitante ! Vous devriez en faire un livre ! Fit Helka.

__ Je ne sais quoi penser. Vous m'impressionnez et vous me dégoutez à la fois. Un mélange de répugnance et d'admiration... je ne sois trop quoi dire . Fit Nebel, sincère et commençant à prendre gout à déstabiliser ce narcissique de comte.

__ Je vais prendre cela comme un compliment précieux de votre part chère Jungfrau ! le capitaine Von Wolfenstein fut interpelé par son chauffeur. Ils arrivaient.

Enfin arrivé.
Helka commençait à trouver le temps long. Écouter le monologue ce cet énergumène était d'un ennui effroyable. Elle ne savait pas trop non plus où elle avait pu le rencontrer. Lui visiblement se souvenait d'elle. Mais bon, c'était assez habituel pour elle. Elle ne pouvait compter le nombre de réceptions ou de colloques où elle avait pu rencontrer officiels ou collègues prétendant l'avoir déjà rencontré. Bien souvent à juste titre, mais sa capacité à retenir l'existence d'une personne est généralement proportionnelle à l'intérêt que le sujet en question pouvait lui susciter. Elle mit le nom Von Wolfenstein dans la catégorie "à supporter malgré tout". Juste au dessus de Kujara, mais au crayon à papier virtuel car il pouvait encore remonter dans le classement.

L'aréopage s'arrêta au milieu du camp, juste en face de l'immense bâtiment servant l'administration. Un manoir du XVIIIe siècle bien entretenu, de la propriété des Von Hohenheim, que Helka a mit à contribution. Situation qui lui donnait l'impression qu'elle pouvait régner en maître sur le labo.

Axel était déjà sorti du véhicule, et lui tendait galamment la main. +1 dans le classement. Ils prirent la direction de l'entrée, avec toujours la jeune humaine trottant derrière eux. Un officier les précéda en bas de l'escalier principal pour les accueillir, et recevoir la raison de leur visite.

"- J'accompagne Axel Von Wolfenstein et une jeune recrue. Veuillez annoncer notre présence au Major.
- Jawohl, Fraulein.
- Enfin... Dites au Major que Von Wolfenstein vient le voir. Moi je vais au labo avec la recrue."

L'officier la regarda un instant et renonça à en savoir plus. Il remonta les escaliers d'un pas rapide. Helka se tourna vers le vampire.

"- Je vous laisse ici pour l'instant, j'ai affaire dans mon labo. Je retrouverai plus tard.
- Bien madame, à bientôt, donc."

Elle se tourna vers Nebel.

"- A nous maintenant, nous avons sûrement beaucoup à faire toutes les deux. A commencer par vous trouver un coin pour dormir. Le plus simple sera dans mes appartements. J'ai quelques chambres non occupées que je me garde au cas où."

Elle pris rapidement la direction d'un bâtiment annexe sur la droite. Nebel lui emboita le pas, toujours silencieuse. Elle entrèrent dans le bâtiment. 0 la surprise de NEbel, elle se retrouvèrent dans une grande salle avec pleins de bureaux, et une nuée d'employés. Seul l'uniforme lui permit de ne pas les confondre avec de banals fonctionnaires.
"- Et bien, je m'attendais à une demeure classique, avec un hall et pièces, commença la jeune fille. Mais tout est hyper moderne, et assez impersonnel.
- Il n'y a que les murs extérieurs qui sont d'époque. Il en est de même pour le logis. En fait, l'intérieur a été ravagé par les bombardement pendant la deuxième Guerre Mondiale, seuls les murs extérieurs, en pierre, qui a bien tenu. Au lieu de reconstruire une demeure que je n'aurais pas habité, j'ai proposé d'offrir la propriété à Millénium, qui a rebâtit le tout de manière plus fonctionnelle. Ici vous êtes dans la logistique du pôle scientifique."

Elle fit signe à un homme sur un proche bureau. Elle lui siffla quelques mots puis appela Nebel à la suivre. Helka la conduisit à l'étage. Après un long couloir, elle fit entrer Nebel dans une pièce. Nebel se retrouva dans une chambre assez petite, mais bien agencée, avec un lit plutôt large, une armoire, un bureau et des étagères. C'était plus une chambre étudiante qu'autre chose.
"- Voilà où vous allez séjourner. Je vais vous y laisser, car j'ai des choses à faire. Je reviendrai vous chercher dans une heure. J'ai demandé à ce qu'on te fasse parvenir un pass, et un uniforme.
- Obligé, l'uniforme? Vous n'en avez pas.
- Oui et non, il faut un certain temps et un certain rang pour se permettre ce luxe."

Puis sans autre forme de procès, laissa la jeune fille sur place.

Lorsque Helka eut fermé la porte et qu'elle se fut suffisamment éloignée, Nebel laissa échapper un léger sifflement de mécontentement d'entre ses dents.
Elle regarda plus attentivement la pièce et aperçut un porte-manteau où accrocher ses affaires.
La jeune femme ôta son chapeau et son manteau et les laissa pendre sur l'objet de taille plus qu'imposante.
Elle hésita un instant à enlever ses gants, qui laissaient voir les tatouages cabalistiques qui ornaient ses avant-bras, compte tenu du fait qu'elle n'en aurait plus besoin tant qu'elle aurait à porter l'uniforme.
"L'uniforme ... je sens que j'ai tout intérêt à très vite monter en grade !" pensa Nebel, se rendant soudain compte qu'elle allait être reléguée au statut de simple soldat, de la bête chair à canon, alors que quelques heures plus tôt, elle avait encore le contrôle de sa vie, pouvait aller où bon lui semblait quand bon lui semblait.
La colère la submergea soudain.
Elle attrappa la première chose qui lui passait sous la main -une des chaises disposées autour de la table- et l'envoya de toute ses forces contre un mur.
La chaise de bois vola en éclat, remplissant la pièce d'un écho sinistre.
La respiration rapide, les dents serrées et le regard meurtrier, Nebel contemplait les débris qui jonchaient le sol.
Elle resta ainsi quelques instants, dans le silence le plus absolu, des pensées terribles et une folle envie de tout réduire en cendres traversant son esprit.
Enfin, elle prit une profonde inspiration et parvint à retrouver son calme -Nebel trouvait qu'elle perdait le contrôle de ses nerfs trop souvent, ces derniers temps.
Se rendant compte qu'il ne faudrait sûrement pas compter sur qui que ce soit pour réparer les dégâts et remplacer la chaise brisée, elle décida de brûler les restes de l'objet.
Sortant sa dague d'argent de son fourreau, elle retira ses gants et entailla ses deux bras -elle voulait s'amuser un peu- juste au-dessus de ses tatouages.
Visualisant les flammes dans son esprit, elle laissa deux gerbes de feu noir courrir le long de ses membres et se jetter sur le bois brisé.
Le brasier fut puissant, et en quelques secondes, même les cendres de la chaise avaient disparut.
Un léger sourire sur son visage, les yeux à demi clos, Nebel fit un geste de la main et les flammes revinrent dans sa direction.
Ses plaies n'ayant pas encore cicatrisé, la jeune femme en profita pour augmenter l'intensité des deux feux follets, maintenant de taille imposante, qui commencèrent à tourner autour d'elle.
Nebel s'amusa alors à diriger ses nouvelles armes d'un bout à l'autre de la pièce, dessinant dans les airs toutes sortes de figures étranges.
Elle se surprit même à esquisser quelques pas de danse, jonglant avec ses feux follets comme avec des bollas.
La jeune femme resta ainsi quelques minutes, jusqu'à ce que la fatigue commence à lui engourdir les bras. Alors, les flammes revinrent vers elle et fusionnèrent en une seule boule de feu sombre qui éclairait son visage d'une lumière étrange.
Nebel tint la boule entre ses deux mains, puis les referma dans un mouvement sec. Le feu disparut aussi vite qu'il était apparut.
Nebel sourit. Au moins, si elle tombait en panne de balles pour ses revolvers, elle aurait toujours sur elle une arme très puissante -pour peu que le sang touche ses bras.
Ou son dos. La jeune femme passa la main au niveau de sa nuque, là où, sous ses cheveux blancs, était tatouée la tête d'un sombre dragon noir, au regard rougeoyant et à la gueule flamboyante.
Si elle était capable de faire disparaître jusqu'aux cendres d'une chaises de bois en très peu de temps avec les seuls tatouages de ses bras, ce n'était rien en comparaison de la puissance qu'elle avait incrustée dans son dos.
Se déplaçant dans la pièce, elle remarqua le sac de livres qu'elle avait emprunté chez Reval et dont elle avait presque oublié l'existence.
Allant fouiller dans son manteau, elle sortit d'une poche intérieure un paquet de feuilles légèrement froissées ainsi que quelques crayons et une bouteille d'encre noire accompagnée d'une plume, dont le manche était superbement orné de symboles plus étranges les uns que les autres.
La jeune femme alla s'asseoir le plus confortablement possible à la table, posa une feuille blanche devant elle, le reste à portée de main, étala ses feuillets noircis par ses notes de manière à pouvoir les consulter d'un simple coup d'oeil ; elle saisit au hasard un livre dans son sac, l'ouvrit et commença à l'étudier, prête à y passer la nuit entière.

Quelques minutes plus tard, on frappa à sa porte.
Nebel mis quelques secondes à sortir des brumes dans lesquelles elle s'était enfoncée.
"Entrez." dit-elle.
Un jeune garçon se glissa dans la pièce, et Nebel eut la surprise de constater qu'il avait une paire d'oreilles de chat sur le sommet de son crâne.
"Salut, c'est toi la nouvelle ?" demanda-t-il d'un air amical.
Nebel ne se donna même pas la peine de répondre, se contentant de glisser discrètement la main sur le manche de sa dague.
"Mais ... t'es quoi au juste ?" demanda-t-il, l'air surpris.
Nebel fronça les sourcils.
"- Comment ça ?
- Ben ... t'es ni un vampire, ni un loup-garou. En fait, tu n'as pas de vibrations particulière, exceptée une forte magie noire, mais ça, n'importe qui la maîtrisant a ce genre d'odeur. Alors ... tu es quoi ?
- ...
- Attend une minute ... tu vas pas me dire que tu es humaine ?
- ...
- Whahaha, une humaine à Millenium ! Hahaha, trop drôle ! Hey, j'espère que t'as une bonne assurance vie, hein ! Hahaha ..."
D'un geste rapide et assuré, Nebel lança sa dague qui vint se planter entre les deux yeux de l'irritant garçon.
Celui-ci s'écroula, fermant la porte par la même occasion.
Nebel attendit un instant.
Puis, comme si de rien n'était, le jeune garçon se releva, l'ai légèrement sonné. Il retira la dague de son front et se mit à rire gentillement.
"De l'argent, hein ? Finalement, t'es plutôt bien équipée, pour une simple humaine. Je pense que les gars d'ici ne feront pas tout de suite de toi leur repas du soir, surtout si t'es la petite protégée d'Hohenheim !"
Nebel lui répondit par son sourire le plus terrifiant et son regard le plus moqueur.
Le garçon frissonna un peu.
"Baah, tu ferais presque aussi peur qu'elle ! Au fait, elle m'a dit de te donner ça !"
Il lui lança un sac dans lequel se trouvait un uniforme et un passe, comme Helka le lui avait promit.
"Au fait, dit le garçon, je m'appelle Schrödinger. J'espère qu'on aura l'occasion de se recroiser, j'adore bavarder avec toi !" dit-il, moqueur.
Le temps que Nebel cligne des yeux et il avait disparut.
La jeune femme ne s'en étonna même pas.
Sortant l'uniforme de son sac, elle soupira, regarda ses vêtements une dernière fois, puis défit ses armes et s'apprêta à se changer.
Une seule pensée lui vint à l'esprit.
"S'il apparaît pendant que je me change, je le tue définitivement !"

Trois quart d'heure plus tard, on vint à nouveau frapper à sa porte.
Encore une fois, Nebel dû sortir brutalement de ses pensées.
Helka entra dans la chambre de la jeune femme.
"Alors, comment se passent vos premiers instants à Millenium ?" demanda Helka.
Nebel lui sourit.
"- Bien, mais je pense que l'uniforme va très vite me porter sur les nerfs !
- Le fait que vous puissiez vous habiller comme bon vous semble ne compte plus que sur votre obéissance et vos faits d'arme, désormais." lui répondit Helka.
Nebel se leva, retenant un soupir.
"- Et maintenant, qu'est-ce qu'il se passe ?
- Je vais tout d'abord vous présenter à mes supérieurs -formalités oblige. Puis nous irons travailler au laboratoire. Il vous faut apprendre en quelques heures ce que la première division Millenium a mis des annnées à trouver."
Nebel haussa les épaules et suivit Helka dans le couloir.

Axel...

Le vampire connaissait Reval comme un frère, et c'était réciproque. Les deux monstres avaient écrits l'histoire ensemble à maintes reprises, était-ils sur le point de refaire un de leurs exploits? Libérer l'Allemagne soumise? Le garou n'appréciait pas pour autant les méthodes du Von. Alors que Reval représentait toute la race germanique, autant surnaturelle que mortelle, Axel lui ne reconnaissait aucun droit aux humains. Malgré son pangermanisme, l'Ogre, ainsi l'avait-il surnommé, n'éprouvait pas de remords a tuer un Allemand dit normal.

Quelques différences d'opinions modéraient également l'amour que le canin portait au suceur de sang. Ainsi, pour certaines histoires, les deux monstres s'étaient battus l'un contre l'autre plus ou moins ouvertement. Cette vieille bataille de Moscou par exemple, Axel avait rejoint le camp de l'empereur aveuglé par le prestige de Napoléon et s'était battue contre les russes alors que Reval avait contribué à la perte des forces françaises. Ce n'était qu'un incident parmi tant d'autres. Pourtant... Axel était parmi les seuls à connaître le point faible du garou. Krusenstern quant à lui avait accueillit Wolfenstein chez lui suite à la destruction de son compté par les forces alliées. Nombre de sortilèges que le vampire possédait sortait tout droit des livres de la bibliothèque du Rhin, et le loup devait une bonne quantité d'ingrédients magique à ce dernier.

Le duo se cachait toutefois beaucoup de choses, car les deux étaient fortement impliqué dans divers groupes classés top secret par le gouvernement. Reval n'avait jamais dit à Axel comment il avait décapité le chef d'état major catholique lors de la guerre des deux glaives et Axel pour sa part ne souffla aucun mot de Millénium au garou.

Axel... Vieille racaille qui martyrise des enfants pour le plaisir... Axel, celui qui fréquente les catins des bois... Axel... un des seuls qui ma suivit aussi longtemps... Axel... celui qui s'occupait de ma femme et de ma fille lorsque j'étais à l'étranger... Axel… celui qui défendait mon compté lorsque j’étais trop loin pour le faire… Axel... celui à qui je dois la vie plus d'une fois... Axel, à qui j'ai sauvé la peau assez souvent également... Axel... l'enfoiré qui disparaît pendant un demi-siècle sans donner de nouvelle... Axel...

La base de Millénium se profilait au travers la vitre de l'aéronef. Il irait voir la canaille lorsque le moment serait venu. Pour l'instant, il devait aller voir si ses gars n’étaient pas déjà digérés par les monstres du Major. Ça fessait à peine 2 journée qu'il était parti mais les voir vivants le rassurerait énormément.

Le vieux garou avait apporté son armure pour accomplir un vieux rituel qu'il réservait pour une grande occasion. Il s'apprêtait à ouvrir un portail joignant le Brésil et l'Allemagne en quelques pas seulement, s'évitant ainsi de nombreux voyage. Peut-être allait-il garder l'information secrète -Axel exclut- , histoire de ne pas transformé sa demeure ancestrale en autoroute pour toute l'armée de Millénium. Enfin, il verrait bien le déroulement des choses mais la rencontre avec Wolfenstein s'avérait encourageante.

Un officier accueillit Reval à l'atterrissage. Axel devrait sûrement se présenter au major comme lui-même l'avait fait auparavant, du coup ils se séparèrent

Une fois de plus songea le lycanthrope.

L'officier le reconduit à sa nouvelle chambre, lorsqu'il fit mine de partir, Reval gronda d'un ton sec:

''-Hé toi, où sont mes hommes?''

De la peur se lis dans les yeux de l'homme. Le Major lui avait parlé de cet instant et lui avait exactement dit quoi dire.

"-Vous voulez dire les humains, mein Leutnant?" gloussa t-il.

Silence.

''-Nous les avons enfermé pour leur propres sécurité mein Leutnant."

Nouveau silence.

"-Prenez le temps de vous installer et nous irons les voir plus ta..."

Mais une poigne de fer le saisit à la gorge et le plaqua contre le mur. Reval rugit d’une voix monstrueuse:

"-NE ME DIT PAS QUOI FAIRE, FAUX VAMPIRE, ET OBÉIT. MONTRE LES MOI SUR LE CHAMP OU JE DÉTRUIS CETTE BASE!!!''

[HRP] et moi je suis où ? Je me suis perdu ! [HRP]

hrp\\\Très simple, tu descide.

Ici, c'est nous même qui improvisons l'histoire de nos personnages, tu peux faire ce que tu veux à quelques limites près. Embarque dans le récit et dis nous ce que ton personnage fait au milieu des aventures qu'il vit. Si tu bloque, nous pouvons t'aider ou tu peux laisser quelqu'un d'autre (Nebel par exemple) continuer l'histoire.

Je tiens à mentionner que j'apprécie particulièrement ton personnage, si nous jouons intelligemment, nous devrions avoir beaucoup de plaisir ensemble ^^'.///hrp

[HS rp]J'ai laissé ton perso "libre" d'aller se présenter au grand chef dodu et se ballader sur place. J'ai pensé que pour ton début, tu apprécierais un peu de liberté et pas dépendre d'un scénar' que moi ou un autre t'aurait imposé et qui ne te conviendrait pas.

Néanmoins, va peut-être falloir se croiser sur msn, ou user du topic "scénar' " pour se décider sur la voie à suivre prochainement.
Moi perso je sèche, Reval à une cérémonie à faire, Et Charon a des recherches à poursuivre. On devrait trouver quelque chose :3 [HS rp]

Axel était toujours dans la cour et humait l'air. Il décida finalement d'aller se présenter au maitre des lieux. Il "disséqua" longuement les auras bestiales des freaks avoisinant, par pure plaisir ou pour entrainer ses sens.
Il se tourna alors vers le lieutenant Otto Ganz, un lycans:

"__ Leutant, veuillez rester ici avec la section, le leutnant Hewel sera responsable de notre section mobile... et en parlant d'elle, surveillez bien Bewel, si jamais je retrouve une avarie sur mes subaru, je le tue ! Compris ?

__ Ne vous inquiétez pas mein Herr !

__ Autre chose: ne vous approchez pas des freaks, et restez naturel ! Ca devrait pas être trop compliqué ? Moi je vais m'annoncer auprès du Major.

__ Vous y allez seul ?

__ Pour de telles retrouvailles, je préfère y aller tout seul, comprenez vous ?

__ Jawohl mein Herr! " Ganz salua et rompit. Il beugla des ordres à ses hommes tandis que le comte rehaussa son pardessus sur ses épaules. Et tandis qu'il montait les marches d'escalier, deux yeux rouges s'illuminèrent dans la pénombre des portes s'ouvrant. Un petit hitlerjungen aux cheveux blond apparu alors.

"__ Aspirant Schrodinger mein Leutnant ! Bienvenu dans notre belle communauté extra-scolaire ! " Axel fit un rictus de désapprobation devant cette apparition. Millénium produisait vraiment n'importe quoi ! Il espérait que les freaks n'étaient pas tous des petits scouts en culotte courte; ça la ferait mal pour le combat final.

[HRP] Voila un petit truc pour patienter, je mettrais la suite plus tard. [HRP]

Axel observa longuement le petit garçon, mais finit par concéder quelque marque de respect:

"_ Heil ! Je souhaiterais être reçu par le major. Moi et ma compagnie souhaiterions rejoindre votre magnifique organisation.

_ Ah ! Encore des fous ? Et bien nous n'avons pas finit de nous amuser ! Surtout avec votre figure de psychopathe, c'est pas ce qu'il manque !

_ Adjudant Schrodinger !! Hurla un scientifique dans le dos du petit lycanthorpe. Il avait une paire de lunettes étrange et de long cheveux blonds. Veuillez excuser ce petit impertinent mein Err ! C'est la honte ...

__ Ce n'est rien Dok ! Je souhaiterais être reçu par le Major !

Le Dok allait riposter avec sa verve bien sec, mais reconnu aussitôt le personnage devant lui. Le comte Von Wolfenstein ! Ce fou dépravé, ce vieil imbécile, le traitre du vingt juillet ( quoique ça n'a jamais été prouvé) le tourmenteur de Stalingrad, l'écraseur de Toula, le massacreur de Leningrad, le boucher du Vercors, le blitzeur de Londres, le yeti de Norvège, ici ?! Il est vrai que Millénium ne faisait pas dans la dentelle, mais de là à intégrer... cet aristo !

__ Rapidement Dok ! Sur le champs. Fit Axel, montrant ses dents aiguisées.

__ Bien Hauptmann ! Fit le Dok, encore sous le choc de revoir cette ombre du passé.
Ils marchèrent longuement dans les couloirs de l'organisation. Axel écoutait les anecdotes du petit monstre; c'était la meilleur façon d'en apprendre plus sur les autres après tout. Il entendit parler d'un maso nommé Viscéra. Un vampire naturel comme lui. Il eut droit à un cours sur les zeppelins et les mensuration du capitaine Blitz. Une discussion de très haute volée pour une personne de bon ton comme le comte.
Mais finalement, ils y arrivèrent. Le bureau du major était là. Ils entrèrent et le comte se présenta devant le petit homme grassouillet, à lunettes, blond. Ce sourire sardonique et ce regard fourbe. La guerre de Wagner ! La guerre des Walkyries ! Magnifique !! Que d'émotion. C'était un grand jour, tout allait pouvoir redevenir comme au bon vieux temps.

"__ Heil !! Lâcha le comte, une larme pleine d'émotion coulant sur sa joue pâle de gauche. Et le major posa sa fameuse question. Que d'émotion.

[HS rp] Je poste... JE POOOOOOSTE!!!!
Remerciez Bella et ses techniques de "forçage" de rédaction, car j'empiète sur mes révisions, là XD
Maintenant Nebel, tu peux vraiment te lancer dans tes recherches ^^
EDIT : Tellement contente que je poste avec le mauvais perso XD Bon, c'est corrigé [/HS rp]

Helka emmena tout d'abord la jeune fille au Major pour la présenter rapidement. Très rapidement. Elle voulait pas trop la laisser longtemps bavarder avec le gros tas, elle avait visiblement un franc parlé qui n'avait pas forcément sa place dans la salle de réunion de l'état major. Elle commençait à lui plaire, c'était visiblement pas le moment de la mettre en danger.
Mais le major apprécia la demoiselle. Visiblement son aspect humain ne le préoccupait pas plus que ça. Il encourageait vivement à ce qu'Helka en fasse son assistante. Au moins le temps de son acclimatation au milieu, ça éviterait que certains spécimens peu inspirés n'aient envie d'approcher ce que la moyenne des effectifs qualifierait de casse-croûte ambulant.

Nebel lui avait brièvement parlé de l'autre sac à puce qui était venu la pourrir. Visiblement elle aurait aussi besoin de discuter avec la jeune raclure, voire étudier la capacité hydrophile de son pelage.

Après avoir quitté les parties administratives, elles retournèrent au laboratoire, et s'installèrent dans l'immense bibliothèque qui lui servait de salle de recherche à Helka. Elle y trouva quelques uns de ses subalternes, travaillant sur les recherches en cours.
Elle désigna un bureau à Nebel. Ce serait sa table de travail attitrée :
- Voilà le lieu qui t'es réservé. Ici tout le monde au pôle de recherche a son bureau, qu'il soit en bibliothèque ou dans un autre fermé. Tu ne devrais pas être embêtée, ici les scientifiques sont triés sur le volets, ils sont dix fois... cent fois plus éduqués que le reste des troupes réunies. Ils ne viendront donc pas t'enquiquiner ni te déranger dans tes recherches. Ce ne sont pas non plus le genre d'individus à s'arrêter sur ton genre humain. Si t'es ici, c'est que t'es digne de confiance. Puisque être de Millenuim ne suffit pas pour rentrer dans ces lieux. Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à demander à l'un d'eux. C'est la norme, tout le monde aide tout le monde. Mais en tant que nouvelle ils ne te solliciteront pas puisqu'ils ne savent pas tes connaissances. En revanche eux te seront sûrement utiles. Les livres sont une chose, mais question compréhension rien ne vaut un cours d'une personne compétente.

Helka appella un des scientifiques qui étaient à un bureau plus loin. Celui-ci approcha rapidement, après avoir laissé des marques sur ses travaux :
- Voici Ermann, il va te guider dans la bibliothèque. Ermann, peux-tu lui présenter les différentes parties de la bibliothèques, puis les pôles photocop' et autres, s'il te plait?
- Bien, Helka.

Nebel la fixa, quelque peut surprise...
- Un souci?
- J'aurais pensé que vous appeler par votre prénom aurait été un acte de suicide efficace.
- Héhé ^^ Ici ce sont les Sciences. A partir d'un certain niveau de compétences, les Hommes sont vraiment égaux. Entre moi et mes scientifiques, tout le monde s'appelle par leur prénom. Donc à toi aussi d'en faire autant. Je vous laisse, à plus tard.

Helka laissa Nebel avec le scientifique, puis alla à son propre bureau.

(HRP ah moi !)

"__ Heil, capitaine Von Wolfenstein, fit le major de son regard pernicieux, rempli d'une joie divine et sadique. Qu'elle joie de vous revoir en une si belle journée ? Que me vaut l'honneur, à moi et à mon état major, fit-il en montrant de sa main ganté ses subordonnés et ses assistants, de recevoir votre visite ?

__ Mein Kommandant... fit Axel, le sourire béa. Cela fait plus de cinq décades que je vous recherche, vous et le letzte batallion ! Je suis venu jusqu'ici pour réintégrer vos rangs, vous servir avec loyauté, et contribuer à la victoire finale !

__ Et ... ? Demanda Le major, comme si cette profession de foi était incomplète. Pourtant, Axel avait cru être sincère, il ne voyait pas ce qu'il manquait... pourtant, en détaillant le sourire carnassier du major, cela coula de source.

__ ... Et créer la plus belle, la plus grande de toute les Krieg, mein Herr !

__ Formidable, kapitan, formidable ! vous l'aimez vraiment ?

__ Je suis né pour elle ! Répondit Axel, en baissant la tête dans un geste de soumission et de respect. Et je suis sûr que mon frère Martz aurait adoré servir à vos côtés !

__ J'en suis sûr, kapitan... d'ailleurs cela me rappel une légende !

Axel écouta avec attention, il adorait écouter les histoires du Major, les traditions germaniques et les légendes scandinaves, se mélangeaient à merveille avec ses récits bibliques ! C'était un grand orateur. Il était digne d'être le fuhrer du quatrième Reich ! Il avait l'envergure de Bismarck et de Napoléon, cet homme était fascinant !

__ Laquelle ? demanda Axel, impatient.

__ Les anciens des terres du nord, parlaient dans leurs réunions d'anciens, de deux enfants à naitre lors des nuits de pleine lune ! Ils devaient être les enfants du Dieu Loup, et de la déesse de la vie ! L'un devait hériter de la force canine, et l'autre, de la force de la vie : le sang ! Le loup garou et le lycanthrope ! Ensemble, ils devaient participer à la fondation du domaine des Dieux, et mener le monde terrestre dans le chao pour le purifier !

__ Magnifique... vous pensez que ...

__ Hélas, comte, votre frère est mort ? Courageusement, l"épée à la main, contre ces fourbes d'Iscariot ? La légende ne parlait pas de ça... mais vous avez son épée ? Celle de votre frère ?

C'était vrai ! En effet, Axel était parti quelque temps au Japon, avec une mission portugaise, après la mort de Martz, et était revenu avec un merveilleux Katana, forgé à partir de son sabreà lui, et des restes de celle de son frère, dans les forges du mont Fuji ! C'était un excellent Katana

__ L'âme des grands guerriers vit à travers leur plus précieuse arme... cita le major, le regard mi-clo, le sourire jusqu'aux oreilles.

__ Je suis sûr qu'il est là, dans votre sang __ l'âme ne vit-elle pas à travers le sang ? __ à travers votre épée ! Il est encore en vie, d'une certaine façon, capitaine ! Et je suis sûr que vous pourrez réaliser la légende ! Que vous pourrez nous aider dans notre grand projet ! N'est ce pas ?

__ Jawohl mein Kommandant ! Fit Axel, au garde à vous.

__ Je sais que j'ai à faire à un grand officier ! Vous avez servit les grands comme Frédérick le Grand, Napoléon, Bismarck ! Hindenburg ! Je sais que nous réussirons grâce à vous ! De plus, vos soldats sont déjà des créatures de la nuit ? Certains sont même des naturels ?

__ En effet, mein Herr ! Répondit fièrement Axel.

__ Gut, gut ! Fit le petit homme. Sehr gut ! Bienvenu à Millenium, capitaine Von Wolfenstein !" Axel salua les membres de l'Etat major, quand un certains Schrodinger apparu.

__ Aspirant Schrodinger au rapport, mein Kommandant ! fit le petit scout lycanthrope.

__ Ah ! Aspirant ! Merci d'être venu aussi vite ! Fit le major, en donnant une petite gaterie au rusé animal, et en lui carressant les cheveux.Veuillez conduire le capitaine Von Wolfenstein dans ses nouveaux quartiers ! Les meilleurs !

__ Bien, mein Herr ! "fit le petit diablotin, en fusillant Axel du regard, avec un sourire machiavélique. Le comte ne le sentait pas. Une chose était sur, il n'allait pas s'ennuyer ici !